Une approche appelée létalité synthétique vise les systèmes biologiques dans lesquels au moins deux voies génétiques interagissent pour contribuer à un processus cellulaire essentiel. La perte de l'une ou l'autre voie ne menace pas la viabilité des cellules et peut même constituer un avantage de survie, comme c'est le cas avec les cellules cancéreuses. Toutefois, la létalité est observée lorsque les deux voies sont inhibées, ce qui peut être réalisé en utilisant des composés inhibiteurs spécifiques. Les chercheurs de l’IARC travaillent à identifier les voies dans les cellules cancéreuses qui peuvent provoquer une létalité synthétique et à développer des composés qui peuvent profiter de ces découvertes. Ces expériences devraient conduire à des composés qui ciblent uniquement les cellules cancéreuses (qui ont déjà une perte de fonction dans une voie) et qui n'ont pas d'effet sur les cellules normales, évitant ainsi les effets secondaires associés aux traitements actuels.
En utilisant la technologie CRISPR-Cas9, les chercheurs de l’IARC travaillent à identifier les voies dans les cellules cancéreuses qui peuvent provoquer une létalité synthétique afin de permettre le développement des composés qui peuvent profiter de ces découvertes. Ces expériences devraient conduire à des composés qui ciblent uniquement les cellules cancéreuses (qui ont déjà une perte de fonction dans une voie) et qui n'ont pas d'effet sur les cellules normales, évitant ainsi les effets secondaires associés aux traitements actuels. Ces mêmes outils sont présentements utilisés à l’IARC pour le développement d’un système diagnostique dont le but est d’identifier parmi les médicaments disponibles actuellement, le meilleur candidat pour le traitement de patients qui ne répondraient pas ou difficilement aux traitements conventionnels.